top of page
Photo du rédacteurOlivier THIBAUD

Crise humanitaire et des droits humains dans l'Est de la République Démocratique du Congo (RDC) : demain est-il déjà trop tard ?


(par Olivier THIBAUD)


C’est dans un silence assourdissant que se déroule l’une des pires crises humanitaires qui soit.

Celle du conflit meurtrier qui se déroule dans le Nord-Kivu, opposant de fait le mouvement rebelle du M23 – appuyé de fait par le Rwanda - à la République Démocratique du Congo (RDC) .


Pourquoi ce silence assourdissant ?

Sans doute par la médiatisation d’autres conflits qui occupent le devant de la scène :

- Russie/Ukraine

- Gaza

- Soudan

- Libye ...


Mais alors, cette situation et ces chiffres reconnus par l’ONU même :

- la situation dans l'Est de la RDC se détériore radicalement, déclenchant une crise humanitaire catastrophique et risquant d'entraîner une escalade régionale ;

- le court cessez-le-feu humanitaire récemment annoncé n'a que peu d'effet sur l'atténuation de la crise en cours ;

- des processus de paix cruciaux sont au point mort.


Plus de 350 000 personnes ont été déplacées lors de la seule offensive en juin dernier, portant le total à 2,8 millions dans le seul Nord-Kivu, et à 6,9 millions au total pour la RDC .


Quelle malédiction pèse-t-elle sur cette lointaine région, l’une des plus belles et les plus fertiles de la planète ?

Le monde indifférent peut-il continuer à se taire ?


Alors quoi ?

Des voix congolaises et internationales de premier plan exposeront le 17 juillet prochain devant des médias la catastrophe qui se déroule dans l'est de la RDC.


La situation qui y prévaut se détériore radicalement, déclenchant une crise humanitaire catastrophique et risquant d'entraîner une escalade régionale.

Le court cessez-le-feu humanitaire récemment annoncé n'a que peu d'effet sur l'atténuation de la crise en cours.

Des processus de paix cruciaux sont au point mort.

Alors que sept millions d’êtres humains sont directement touchés, pourquoi les parties au conflit continueraient-elles d’établir leur présence à l'intérieur et autour des camps de déplacés ?

Pourquoi les taux de violence sexuelle et sexiste continueraient-ils d’augmenter drastiquement ?

De plus, le retrait imminent de la Mission intégrée de maintien de la paix des Nations unies (MONUSCO) menace de créer un vide sécuritaire pour la protection des civils, ce qui ne fera qu'aggraver la situation !


Sans la mobilisation de la communauté internationale, la situation risque vraiment de dégénérer dans les semaines à venir !


Un briefing (1) « On Line » à destination des médias se tient le 17 juillet prochain.

Il intervient alors que les dirigeants régionaux s'apprêtent à se réunir à Accra pour la réunion semestrielle de l'Union Africaine.

L'attention des médias peut-elle inciter les leaders régionaux et acteurs internationaux à agir ?


(1)

Les intervenants :

- Patrick Kikandi, président du Board Congo Peace Network ;

- une personne déplacée interne vivant dans un camp de réfugiés au Nord-Kivu ;

- Isabelle Robin, directeur régional des opérations d’Action Contre la Faim ;

- Sophia Gerdes, coordiinateur régional pour le Nord-Kivu d’Action Contre la Faim ;

- Carine Kaneza Nantulya, directeur délégué de la division Afrique pour Human Rights Watch ;

- Eric Batonon, directeur régional du Norwegian Refugee Council…


Les horaires du briefing s’établiront ainsi :

9h à 10h New York

14h à 15h Kinshasa / Londres

15h à 16h Paris / Johannesburg

16h à 17h Nairobi


Photos :

- Hugh Kinsella Cunningham pour la galerie Angalia ;

- « Congo in conversation » par Finbarr O'Reilly - Prix Carmignac du photojournalisme 11ème édition ;

- « Beauté Congo» par Raïssa Kamara Rwizibuka




17 vues0 commentaire

Comments


bottom of page